Brève histoire de la restructuration
Brève histoire de la restructuration.
En novembre 2001, l’établissement inaugure son nouveau restaurant scolaire, ce bâtiment attendu depuis longtemps fait suite à la livraison du nouveau CDI quelque mois auparavant.
Dès son arrivée, en septembre 2001, le Proviseur du Lycée Jean Pierre Maillard procède avec l’équipe de direction à l’analyse fonctionnelle et pédagogique des bâtiments et du site.
En parallèle, le diagnostic patrimonial établi par le Cabinet d’Architecte Dumont pour le compte de la Région relève de nombreuses exigences en termes de rénovation lourde des locaux et du bâti.
Ces études convergent pour établir des besoins majeurs .Outres certains aspects de vétusté, le Lycée souffre de nombreuses insuffisances pour développer une pédagogie moderne, stimuler la vie lycéenne ou accueillir les élèves ou personnels handicapés. Par ailleurs, les locaux scientifiques sont pbsolètes et la dimension artistique et culturelle forte de l’établissement ne bénéficie pas d’un environnement adapté. La vision modernisée du Lycée doit également s’appuyer sur des pôles disciplinaires cohérents, des circulations facilitées, une offre de repas optimisée, des équipements performants.
De 2003 à 2005, de nombreuses réunions vont permettre d’orienter l’analyse collective vers la nécessité d’une restructuration ambitieuse. La Société ASCISTE, mandatée par la Région est chargée d’établir un préprogramme et de procéder à des diagnostics techniques et fonctionnels. De très nombreuses concertations sont organisées et la communauté éducative est mise à contribution pour définir les attentes, analyser les opportunités, se projeter dans l’avenir
Un préprogramme est présenté au Conseil d’Administration du 29/04/2005. Les besoins de l’établissement sont alors extrêmement nombreux et complexes. Le phasage et la pénurie de mètres carrés pour exaucer tous les souhaits et même pour répondre nécessités constituent des contraintes ardues pour lancer une opération d’une telle envergure. Entre principe de réalité et volonté de l’établissement de valider un projet ambitieux et exhaustif, le dossier prend du retard.
La fermeture programmée du Collège Picasso non loin du Lycée va permettre d’imaginer une alternative. En effet, le site du Lycée ne peut accueillir correctement les installations sportives nécessaires aux Lycéens. Le Gymnase est trop petit et l’espace n’est guère suffisant pour des espaces d’EPS aux normes actuelles dans des conditions foncières et financières pragmatiques. En revanche à proximité de l’ancien Collège, le Gymnase Barbusse qui accueille les lycéens pourrait fort bien grâce aux créneaux libérés par la fermeture du Collège garantir la plus grande partie des besoins d’équipements sportifs du Lycée Jean Jaurès. Cette hypothèse repose sur un partenariat entre la Région et la Mairie de Reims avec pour enjeu essentiel, garantir la mise à disposition du Lycée les salles actuelles du Gymnase Barbusse, mais aussi les compléter par un plateau d’évolution pour la pratique de l’athlétisme et une surface artificielle d’escalade intérieure.
L’accord trouvé entre la Mairie de Reims et le Conseil Régional en 2009, permet ce transfert des activités sportives vers le gymnase Barbusse et de remanier le préprogramme en déverrouillant certains points critiques du dossier qui rendaient le projet de restructuration du Lycée très incertain.
Les études se sont, dès lors, relancées pour aboutir au début de l’été 2007 à une étude de faisabilité rédigée de la Société ASCISTE.
M Montagne nouveau Proviseur prend le relais de M Maillard pour perfectionner le projet. La communauté éducative est informée et consultée lors d’une réunion intitulée « Etats Généraux de la restructuration le 10 juin 2008 ». Les axes principaux sont présentés : destruction de certains bâtiments du site : (gymnase et logements de fonction), phasage, principes des relations entre les différents espaces. Des débats constructifs permettent de préciser et d’amender certains points du programme à livrer au concours d’architecture. Au cours de cette même année scolaire 2007-2008, la Région nomme la Société H4 mandataire du projet. <Une phase pré-opérationnelle s’amorce
Au cours de l’année 2008, la Région décide cependant de placer tout ou partie du projet sous l’égide d’une démarche Haute Qualité environnementale. Le programme doit donc faire l’objet de modifications pour tenir compte de cet enjeu. La Société Qualiconsult est choisie par la Région pour adapter le programme à la démarche HQE. En mai 2009, la Région lance un concours restreint de maîtrise d’œuvre sur esquisse pour retenir cinq architectes qui seront admis à concourir.
Le Programme prend finalement sa forme définitive au cours de l’année scolaire 2010-2011 et en mars 2011, les cinq architectes rendent leur projet. Le lycée constitue une commission technique composée de représentants de la communauté éducative et les projets passent au crible d’investigations juridiques, techniques et économiques pour apporter une aide à la décision du jury de concours nommé par la Région Champagne Ardenne.
C’est finalement l’équipe constitué par le Cabinet d’Architecture Bethnies (atelier Bethgnies) et Pace (Pace Architecte) associé à la société SNC Lavalin qui est chargée d’assurer la restructuration du Lycée.
Dès lors, les phases classiques de préparation d’un chantier important vont peu à peu se dérouler. Les architectes et ingénieurs du bâtiment précisent peu à peu les contours du projet en concertation avec la communauté éducative, dans le respect des normes en perpétuelle évolution.
La rentrée 2013 voit la passation de relais entre Dominique Montagne et Denis Vincenot sur les fonctions de Chef d’Etablissement. Des prises de décisions interviennent de la part de la Région Champagne Ardenne pour valider notamment les choix énergétiques et le contour final du projet de restructuration avec ses conséquences financières actualisées.
Début janvier 2013, les permis de construire sont déposés, les dossiers de consultation des entreprises sont en cours de rédaction. Une grande mutation se prépare pour le Lycée Jean Jaurès.